La Côte-d’Or regorge de talents susceptibles de participer aux Jeux olympiques et paralympiques cet été. Voici notre 11 de départ pour Paris 2024.
Vicky Graillot
Haltérophilie
Dans la famille Graillot, on demande Vicky ! L’haltérophile de 24 ans marche dans les pas de son père François, fondateur du club Haltérophilie Musculation Dijon Bourgogne 21 en 2012, et de ses frères Jessy et Steven. Deux ans après son arrivée dans la cour des grands, Vicky s’est déjà installée dans le top 10 mondial des moins de 64 kg et confirme les espoirs placés en elle. En 2022, la Dijonnaise décroche une médaille de bronze pour ses premiers championnats d’Europe senior. Puis une belle 7e place aux championnats du monde en 2023.
Boladé Apithy
Escrime
Paris 2024 sera son dernier bal. À 38 ans, le spécialiste du sabre est au sommet de son art. L’escrimeur dijonnais a presque tout gagné dans sa carrière, à l’exception d’une médaille olympique. Après Londres 2012 et Tokyo 2021, Boladé Apithy a validé son ticket pour Paris après sa victoire à la coupe du monde d’Alger, en novembre dernier. Le sabreur côte-d’orien a encore quelques mois pour s’entrainer avec son frère Yémi, ancien escrimeur béninois devenu podologue dans la cité des ducs.
Léna Grandveau
Handball
Il fallait bien un héros pour venir à bout de la Norvège en finale du Mondial. Ce héros, il s’appelle Léna Grandveau ! Avec 5 buts en finale, dont les 4 derniers du match pour les Bleues, la handballeuse beaunoise devrait logiquement faire partie de la bande à Olivier Krumbholz l’été prochain. Un titre de championne de France avec les Neptunes de Nantes pour valider le ticket ?
Sébastien Verdin & Corentin Le Guen
Rugby fauteuil
Corentin Le Guen est un des ambassadeurs du rugby fauteuil en France. En 2011, il fonde le club des Black Chairs à Nuits-Saint-Georges, où il évolue désormais avec Sébastien Verdin. Les deux complices sont depuis devenus des pièces maitresses de l’équipe de France. Ensemble, ils ont connu l’adrénaline paralympique à Tokyo (Corentin a participé aux Jeux olympiques de Rio en 2016). Sixième lors de cette olympiade nippone, la paire nuitonne (double championne d’Europe) n’a aujourd’hui d’yeux que pour Paris 2024.
Gaëlle Ruiz
Lutte
À Dijon, le Creps accueille le pôle France de lutte, dirigé par le lutteur chalonnais Steeve Guénot, champion olympique en 2008. Gaëlle Ruiz y a passé une bonne partie de sa formation. Aujourd’hui, la lutteuse seurroise de 23 ans s’entraîne à l’Insep, à Paris. Après de nombreuses médailles chez les jeunes, elle a décroché, en 2022, son premier titre de championne de France (- 57 kg) chez les seniors, en même temps qu’un podium mondial universitaire. De quoi continuer de rêver à ses premiers Jeux olympiques…
Alexis Miellet
1 500 m
Alexis Miellet a les JO gravés dans la peau. Il y a trois ans, pour sa première olympiade à Tokyo, l’athlète dijonnais ne parvient pas à sortir des séries du 1500 m. Déçu mais pas abattu, le demi-fondeur place vite Paris 2024 en ligne de mire. À 27 ans, le Duciste compte bien courir sur la piste du stade de France en août prochain…
Camille Depuiset
Handball
Le Pôle Espoirs de Dijon est une véritable fabrique à handballeuses. Camille Depuiset en est la preuve. Depuis 2022, la Dijonnaise garde la cage du plus grand club français : les Dragonnes de Metz. En décembre dernier, la gardienne de but de 25 ans devient championne du monde. La troisième gardienne des Bleues rêve désormais de Paris et d’un historique doublé championnat du monde-JO. La bande à Olivier Krumbholz parviendra-t-elle à défendre son titre olympique ?
Célia Serber
Gymnastique
Célia Serber n’a que 17 ans lorsqu’elle est sélectionnée en tant que remplaçante pour les Jeux olympiques de Tokyo. Depuis, la gymnaste, spécialiste de la poutre, a eu l’occasion de se montrer à l’échelon international, avec notamment une médaille d’argent aux Jeux méditerranéens en 2022. Formée à l’Alliance Dijon Gym 21, elle partage sa vie entre la cité des ducs et l’Insep à Paris où elle s’astreint à 27 heures d’entrainement par semaine. Le travail finit toujours par payer…
Léa Ferney
Para tennis de table
Léa Ferney a seulement 17 ans lorsqu’elle ramène une médaille d’argent des Jeux paralympiques de Tokyo, en 2021. L’année suivante, elle devient championne du monde à Grenade (Espagne). La pongiste dijonnaise devient alors la fierté de son club, le Dijon Tennis de table. Aujourd’hui, elle doit assumer un statut de joueuse du Top 5 mondial dans sa catégorie. Plus qu’une candidate sérieuse aux Jeux de Paris, la Dijonnaise est un véritable espoir de médaille.
Camille Moutard
Marche athlétique
Elle ne court pas, elle marche. À 22 ans, Camille Moutard parcourt jusqu’à 80 km par semaine avec une obsession : Paris 2024. Médaillée à plusieurs reprises au niveau national et européen, l’Arnétoise rêve de prendre place sur la ligne de départ du 20 km l’été prochain. Le rêve est permis pour la pensionnaire du top 30 mondial.
BONUS | Théophile et Paul Recober
Football sourd
Théophile et Paul Recober ne seront pas à Paris l’été prochain. Pour cause, les sourds et les malentendants ne concourent pas aux Jeux paralympiques. Leurs JO à eux, ce sont les Deaflympics. En 2022, les jumeaux, licenciés à l’USC Dijon, ont remporté la médaille d’argent au Brésil. Les frères Recober décrocheront-ils l’or au Japon en 2025 ? Pour cela, il faudra d’abord terminer dans le top 5 de l’Euro, en juin prochain en Turquie. On suivra cela de près…