Par Toutatis, les bulldozers arrivent ! Malgré toute la bonne volonté du monde, le MuséoParc d’Alésia ne pouvait supporter indéfiniment les techniques employées à l’époque gauloise. Le Conseil départemental a décidé d’un changement de méthode : les trois mois de travaux sur les fortifications se feront au son des moteurs de l’entreprise Pennequin. Vercingétorix nous le pardonnera.
Ce n’est pas un secret : le béton du XXIème siècle vieillit mieux que le torchis d’avant notre ère. Et après tout, les constructions expérimentales sont faites pour ça. François Sauvadet, président du Conseil départemental, a expliqué par un communiqué qu’un « changement de méthode » était nécessaire à la « reconstruction des fortifications selon un procédé pérenne ». Il faut comprendre par là que nos bonnes vieilles techniques de Gaulois ont leurs limites. Le site d’Alise-Sainte-Reine géré par Michel Rouger connaît donc actuellement, pour une durée de trois mois, d’importants travaux financés par le Conseil départemental de la Côte-d’Or.
Le coup de l’opération aux « techniques contemporaines » s’élève à 377 000 euros. L’entreprise Pennequin de Marsannay-la-Côte est en charge du chantier et apportera une « garantie décennale » à l’ensemble. Auront-elles la même authenticité que celles de nos ancêtres ? Alésia jacta est.