Après une première édition couronnée de succès, Prestige Auto Beaune revient les 12, 13 et 14 mai dans une version encore plus ambitieuse, sous le signe d’Aston Martin, du RestoMod et du légendaire pilote Ari Vatanen.
Au départ, il y a l’idée. Celle d’un homme, Serge Bierry, qui a déjà connu une carrière dans l’industrie, puis une autre, du côté de Semur-en-Auxois, dans la presse locale et l’événementiel. Aller vers l’autre fait partie de ses gênes. Ferrariste de longue date, il voue aussi une passion sans bornes pour l’automobile. C’est alors qu’il décide, avec son épouse Laurence, de créer à Beaune, dans sa nouvelle ville, un événement ambitieux à la gloire du supercar et de l’hypercar. À la gloire du mythe mécanique.
Prestige Auto Beaune a, dès sa première édition, raflé la mise populaire. Ferrari et les nombreuses marques présentes ont attiré quelque 13 000 spectateurs joyeux comme des enfants devant un rayon de jouets. Ce genre de rencontre a le don d’effacer les différences. L’inaccessible beauté des monstres de technologie, plutôt que de susciter la jalousie et l’envie, suggère l’émerveillement.
C’est sur ce constat positif que Prestige Auto Beaune revient en force, les 12, 13 et 14 mai prochains, avec encore plus d’exposants, plus d’espace et plus de sensations. En tête d’affiche, la marque mythique Aston Martin, dont le distributeur exclusif en région est le groupe Chopard, qui succède ainsi à Ferrari.
Une équipe au diapason
Ari Vatanen sera l’invité d’honneur de ce salon, où sera révélé au public un phénomène qui explose : le RestoMod. Ce mouvement, né à la fin des années 80, consiste à doter des bolides de série des technologies les plus folles. Dans le même temps, la surface d’exposition du Palais des Congrès aura pratiquement doublé. L’horlogerie d’exception, la moto et l’art qui tourne autour du monde mécanique s’invitent eux aussi à la fête.
Organiser ce type d’événement est un défi de tous les jours. Serge et Laurence Bierry ont embarqué avec eux une petite famille motivée, chargée de créer du volume et de l’attention autour de Prestige Auto Beaune. Il y a là le vieux copain Christian, toujours habile dans les vidéos. On a plaisir à voir s’enthousiasmer Cindy, la community manager, l’incomparable graphiste et fidèle ami de toujours Sébastien, ou encore le regard percutant du photographe Florian. Avec Delphine, notre chargée de développement, et l’équipe de rédaction de Studio.Mag (DBM, DijonBeaune.fr, Bourgogne Magazine, Dijon Capitale, Cœur de Comtois), nous mettons aussi tout en ordre de marche pour que ce rendez-vous du rêve automobile, mas pas que, puisse trouver l’écho qu’il mérite. Autour de lui, en 2023, nous serons en quelque sorte à nouveau réunis comme les « Mariés de l’an II ».
Quarkus en mode top gun à la BA102…
Damien Alfano (en photo) et Éric Tophin poussent à fond le curseur du rêve. La Quarkus a été « pensée pour la performance et l’expérience sur circuit, mais homologuée pour la route, à destination des gentlemen drivers », expliquent les deux créateurs de ce petit bijou. Pour ne pas dire ce royal joujou de l’automobile, dont on a découvert le profil exaltant lors de la première édition de Prestige Auto Beaune, en juillet dernier.
L’événement imaginé par Serge Bierry est reconduit mi-mai, avec plus d’ambitions encore (voir page suivante), porté par la présence iconique d’Aston Martin et la venue en guest-star du grand Ari Vatanen. Mais derrière l’organisation de cette grand-messe du supercar et de l’hypercar, s’écrivent des petites histoires dans l’histoire. La silhouette fluide du prodige d’ingéniosité française – cocorico – est venue se frotter à celle, tout autant mythique, des avions de la patrouille d’Apache Aviation, au cours de l’hiver. Cette spectaculaire prise de vue réalisée par Florian Meuret, pour le compte de Prestige Auto Beaune, démontre que le phénomène Quarkus se prolonge et se termine par un immense aileron noir en queue de baleine. Il pourrait aussi voler.
Damien Alfano et Éric Tophin ne sont pas là par hasard. À la veille du premier tour de roues officiel sur le circuit Paul Ricard, qu’ils feront devant les investisseurs, ils s’assurent que tout fonctionne bien pour une belle bête qui n’a pas encore été soumise à l’épreuve de vérité. Dijon Auto Racing est la raison de leur venue. L’entreprise voisine gérée par Geoffroy Paturaud est experte dans le domaine de la performance automobile.
Représentante exclusive de certaines marques comme Akrapovic, on la saisit pour tout ce qui touche et prépare à la compétition. Ses compétences ont donc naturellement été sollicitées pour que la si légère (elle pèse moins de 500 kilos !) et si excitante Quarkus, poussée par les 300 chevaux de son turbocompresseur de 1,0 litre avec hybridation, puisse communiquer avec les dieux de l’auto, sur la piste légendaire de feue la BA 102. Tel un Mirage.
