Allez, soyons fous. Pour bien passer le cap d’une année qui s’achève dijonbeaune.fr vous propose aujourd’hui 4 jolies recettes concoctées par nos cuisiniers. On se retrouvera le 2 janvier avec un bon bouillon du lendemain. Avant cela, faites un grand voyage. Le chef du Bissoh à Beaune démontre que la viande charolaise peut se la jouer pot au feu à la japonaise. Aligato.
La recette : Nikujaga au bœuf charolais
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- Bœuf charolais (plat de côte) 200 g
- 3 pommes de terre
- 1 oignon
- 1 carotte
- 100 ml d’eau
- 4 c.s. de sucre
- 5 c.s. de sauce soja
- 3 c.s. d’huile
- 3 c.s. de vin rouge
Préparation :
Couper la viande en petites tranches fines. Peler les légumes et couper les pommes de terre en quatre. Couper les carottes en fines rondelles. Couper l’oignon en quartiers.
Chauffer de l’huile dans une casserole. Faire cuire les oignons, les carottes, les pommes de terre. Y ajouter la viande. Faire les cuire à feu moyen. Ajouter de l’eau, la sauce de soja, le sucre, vin rouge. Ecumer (enlever la mousse) à la cuillère si besoin. Laisser mijoter jusqu’à ce que les légumes soient tendres.
Le chef : C’est en 2004 que Mikihiko Sawahata a posé ses valises à Beaune. Après avoir fait de nombreux voyages initiatiques en Asie et en Europe, il a imaginé le Bissoh, un restaurant qui fait honneur à la cuisine japonaise. Sachiko, son épouse est à ses cotés. Après avoir étudié l’œnologie, à Beaune, elle veut montrer que les vins du terroir bourguignon se marient à merveille avec les plats japonais. Le Bissoh – 1 A rue du Faubourg Saint-Jacques à Beaune. tél.: 03.80.24.99.50 ou www.bissoh.com
Le produit : « le Nikujaga est le plat familial par excellence, une sorte de pot au feu à la japonaise que l’on peut faire avec du porc ou du bœuf. Ici, en France, j’ai décidé de remplacer le traditionnel bouillon à base d’algues qu’on utilise au Japon, par du vin rouge. Après tout nous sommes en Bourgogne ! Au Japon, nous cuisinons le bœuf de Kobé, qui est une viande très persillée, beaucoup plus grasse que le charolais. C’est une viande que j’ai découvert en arrivant ici, qui a beaucoup de goût ! Historiquement, la cuisine japonaise était tournée vers le poisson et les légumes. Depuis un peu plus d’un siècle, la consommation de viande progresse, et aujourd’hui, de ce point de vue, les Japonais sont de plus en plus proches des occidentaux. »
La bouteille : Sachiko a choisi un vin rouge léger et fruité, un savigny-les-beaune par exemple. Mais elle n’est pas contre non plus un petit rosé de Marsannay.
Le marché : Pour acheter leur bœuf charolais, Sachiko et Mikihiko avouent avoir un petit faible pour le boucher de Pommard.