Des Ferrari sur la piste, un imposant dispositif de forces de sécurité pour le plaisir et la bonne cause… Samedi 12 octobre à Dijon-Prenois, Rêves d’Enfants Malades fera encore rêver.
767 270 euros collectés depuis 2011. Cette année-là, le Lions Club Dijon Doyen eut l’idée de s’associer au Club Ferrari France pour offrir quelques tours de bonheur aux enfants hospitalisés du CHU de Dijon. Le circuit Dijon-Prenois est une parenthèse enchantée pour les familles.
Samedi 12 octobre avec Raphaël Binet comme chef d’orchestre d’une équipe d’une centaine de bénévoles et de soignants pour autant de pilotes mobilisés, ils remettent ça. « C’est une belle aventure. Nous allons effectuer près de 700 baptêmes de pistes cette année encore, dont un tiers réservé à des enfants qui, le temps d’une journée vont oublier leur quotidien à l’hôpital, leurs soins, parfois leurs douleurs. » C’est pour eux et pour tous les visiteurs que les bords de piste vont s’animer de démonstrations des pompiers et du GIGN (hélicoptère compris !), de concerts, d’expositions de voitures et de motos d’exception. Nouveauté 2024 : la présence du 511e Régiment du Train d’Auxonne.
« Les enfants pourront même se déguiser en pompier », prévient avec le sourire Raphaël Binet. Sur la piste, comptez 70 euros pour vous offrir un baptême en Ferrari, et surtout pour aider les enfants et la recherche. Les associations profitent de la journée pour tenir des stands, faire connaitre leurs actions : Croq’Diabète, Enfants Cancers et Santé, Le Trèfle à Quatre Clowns, Rétinostop, Sourire à la Vie, Madicadabra, Pluradys, Rett Dingue de Zoé, Demain sans mucoviscidose… En 2023, l’association Coup de Pouce a ainsi pu financer une cuisine des parents au CHU de Dijon où ils peuvent se retrouver, discuter, maintenir du lien social. C’est grâce à cette journée que des « Malou » ont été installés dans les ambulances du Samu et dans les services d’urgence. « Des petites peluches que nous avons imaginées, pour accompagner les enfants pendant leurs soins. » La liste de ces petites choses est longue. Et le moteur de la solidarité n’est pas prêt de caler à Dijon-Prenois.