La marque Smart prend du muscle et se met au 100 % électrique. En témoigne le tout nouveau modèle, un SUV baptisé Smart #1, disponible à la concession Mercedes-Benz Dijon. Sur place, Alex Di Matteo est l’interlocuteur numéro 1 pour accompagner cette petite révolution. Explications.
En février, le circuit de Vaison à Torcy (71) l’accueillait en avant-première dans le cadre du Bourgogne Electric Day. Puis elle s’est posée à quelques mètres du beau green de La Chassagne, sous les yeux des golfeurs en lice pour les trophées Mercedes-Groupe Chopard. On a enfin aperçu ses trois modèles (Pro+, Premium et Brabus) à la télé, dans le Turbo de Dominique Chapatte. Partout où elle passe, la Smart #1 (prononcer « hashtag one ») ne manque pas de provoquer l’étonnement. D’abord parce qu’il s’agit du premier SUV d’une marque vouée aux micro-citadines depuis sa naissance en 1994. Ensuite parce qu’elle acte le virage radical du full électrique pour Smart en 2023.
Cette double curiosité a des explications au plus haut niveau, chez le constructeur. Daimler a posé les bases d’une coentreprise avec le chinois Geely pour la fabrication de ses nouveaux modèles. Le design est allemand, le développement technique et l’assemblage asiatiques. Un nouveau chapitre qui s’accompagne d’un modèle de distribution privilégiant la vente directe digitale, avec l’appui d’un réseau de concessionnaires sous contrat d’agent et non de distributeur. D’où l’intégration progressive de « corners » Smart au sein des concessions Mercedes-Benz, comme c’est le cas à Dijon depuis peu. Cette cohabitation va dans le sens de l’histoire, alors que la planète automobile est en train de faire émerger de nouveaux modèles de concessions.
GLA, Classe A ou Smart #1 ?
Sur place, le visage Smart se nomme Alex di Matteo. Ce Dijonnais de 20 ans a la tête sur les épaules et mène de front son CQP (certificat de qualification professionnelle) en alternance. Sa mission de conseiller commercial est particulièrement fléchée vers l’univers Smart, « même s’il n’y a pas de mur entre moi et mes neuf collègues Mercedes-Benz, nous partageons des problématiques et échangeons au quotidien ». D’où l’avantage d’être dans la même maison. Alex suit en parallèle des sessions de formation Smart France à Lyon pour être incollable sur le sujet. Ses prérogatives vont de la prospection commerciale sur un axe particulièrement captif (Dijon, Beaune, Chalon) à l’accueil sur place et la possibilité de faire essayer la Smart #1.
Son directeur commercial Mathieu Pernet compte beaucoup sur lui pour lever les éventuels freins : « La clientèle urbaine voyait la Smart comme un complément utile pour le centre-ville, elle doit maintenant revoir ses usages, car ce modèle est un vrai SUV, fait pour les trajets quotidiens comme pour les escapades en week-end avec 400 km d’autonomie en moyenne. » On parle en effet d’un bijou à partir de 39 990 euros. Et d’enfoncer le clou : « Typiquement, un client fan de GLA classe A pourra aussi y trouver son compte. » Les univers Mercedes et Smart cohabitent donc pour le meilleur.
Sécurisant et valorisant
La Smart #1 a fière allure. Sur son plateau d’argent, elle se présente avec les codes musclés du SUV mais les lignes rondes et sympathiques propres à la marque. Le toit flottant panoramique est un vrai plus, les banquettes arrière coulissantes sont bien pensées (n’est pas smart qui veut !), l’écran de navigation immanquable. Et le coffre comporte même … une trappe à skis ! Le SUV électrique complète sa panoplie avec des agréments de sécurité particulièrement poussés, comme le freinage d’urgence automatique et le mode caméra 360°. « Un vrai véhicule sécurisant et valorisant », argumente Alex, qui ne manque jamais de glisser aux clients pros que les batteries électriques sont vites amorties par le jeu des réintégrations fiscales. Malin…
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