De Mâcon à Chablis, des centaines de domaines viticoles recherchent désespérément des petites mains pour les vendanges d’ici la fin de l’été. Et si c’était vous ?
Chaque année, c’est le même dilemme pour la filière viticole bourguignonne. La main d’œuvre se fait rare, comme pour beaucoup de métiers manuels. À la fin de l’été, ce sont en moyenne 40 000 personnes qui se pressent dans les rangs bourguignons pour les vendanges. Heureusement, chaque domaine peut compter sur ses fidèles petites mains. La tradition attire toujours de nombreux travailleurs de la région, qui posent des congés pour participer à cette grand-messe de la vigne, ainsi que des retraités qui font perdurer cette tradition bourguignonne. Pour autant, cela ne suffit pas. Tous les ans, 5 à 10 000 saisonniers viennent prêter main forte aux locaux. Mais force est de constater qu’ils se font de plus en plus rare.
Des centaines d’offres d’emploi
Malgré l’orage de grêle qui s’est violemment abattu sur la Côte-d’Or le 11 juillet (Meursault et Meursanges ont été fortement touché), la récolte s’annonce bonne en Bourgogne. À quelques semaines des premiers coups de sécateur, des centaines d’offres d’emploi sont en ligne. Les vignerons recherchent différents profils : cueilleurs, porteurs, trieurs, cavistes…
Sur Vita Bourgogne, le Pôle emploi du vin créé en septembre 2020 par la Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne, on en compte environ 80. Pendant ce temps, Pôle emploi (le vrai) en recense plus de 130, et Indeed un peu moins de 100. Mais la plupart des domaines passent leurs offres sur les réseaux sociaux. Nous vous conseillons donc de surveiller les groupes Facebook spécialisés dans le recrutement des ouvriers viticoles. Cette année, il suffit de traverser la rue pour trouver un emploi dans les vignes.