Pio Marmaï et Jeanne Balibar présideront la 161e Vente des vins des Hospices de Beaune, le 21 novembre 2021. Les bénéfices de la pièce des Présidents, un grand cru Corton Renardes, seront reversés à la fédération Solidarité Femmes et à l’Institut Curie.
Après Marc Lavoine en 2020, c’est au tour des acteurs Pio Marmaï et Jeanne Balibar de donner le meilleur d’eux-mêmes pour la 161e vente des vins des Hospices de Beaune, le 21 novembre 2021.
Le premier connaît bien la Côte-d’Or. Il a goûté aux charmes de la Côte de Beaune dans Ce qui nous lie de Cédric Klapisch et a tourné au musée des Beaux-Arts de Dijon dans le premier film de Ronan Le Page Je promets d’être sage. Cet amateur de vins ne sera donc pas dépaysé au moment de faire monter les enchères depuis l’estrade. Pas plus que Jeanne Balibar, césarisée en 2018 pour son excellent rôle dans Barbara, dont la famille possède un pied-à-terre en Côte chalonnaise, près de Givry.
Les femmes à l’honneur
La pièce des Présidents, 228 litres du grand cru Corton Renardes, sera vendue au profit de la fédération nationale Solidarité Femmes et de l’Institut Curie, dans le cadre de la recherche médicale contre le cancer du sein. « Cette juste cause est aussi la nôtre, celle des 1000 femmes qui travaillent tous les jours dans les hôpitaux et EHPAD des Hospices Civils de Beaune et auprès desquelles nous avons pris aussi ces engagements », glisse François Poher. Le président du directoire des Hospices civils de Beaune est déterminé à porter cette cause.
Une partie du résultat de la vente servira notamment à la dernière étape de modernisation du centre hospitalier Philippe Le Bon, dans lequel sera aménagé « un secteur où les femmes et les enfants victimes de violences trouveront un lieu sécurisant et apaisant.»
349 pièces et 5 feuillettes
Cette vente n’est définitivement pas comme les autres. Avec Sotheby’s, les Hospices de Beaune font confiance à un nouvel organisateur pour au moins cinq ans. La fragilité du contexte est connue : le millésime 2021 a donné du fil à retordre aux vignerons et le domaine des Hospices de Beaune n’y a pas échappé.
Si la régisseuse Ludivine Griveau est ravie de la qualité des jus, elle ne peut que déplorer une récolte sans commune mesure avec les précédentes années bénies de Bacchus. De mémoire vigneronne, on n’avait jamais vu ça : 349 pièces et 5 feuillettes (293 en rouge + 2 feuillettes ; 56 en blanc + 3 feuillettes). Soit un potentiel de quelque 105 000 bouteilles tout de même. À Beaune, où la ville prend des airs de belle endormie avant le grand jour, cela n’empêche personne d’espérer : il paraît que la rareté fixe aussi le prix. Wait and see !