En marge des festivités de la Vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges, l’association nuitonne La Cabotte programme les 15 et 16 mars une nouvelle édition de son salon du chocolat (salle des fêtes de Nuits, entrée gratuite). Cette année encore, c’est le Franc-Comtois Mickaël Azouz qui parraine l’événement.
Installé à Vesoul, le maître chocolatier-pâtissier est une référence reconnue, sacré notamment champion du monde de la pâtisserie en 1989. Ce jour-là, il prépare son départ pour le salon du Chocolat de Marseille, quelques heures après avoir accueilli chez lui à Vesoul une délégation chinoise. Mickaël Azouz a tout de même eu le temps de se prendre au jeu de la tweet-interview (140 signes maxi par réponse). A déguster sans modération !
C’est quoi un bon chocolat ?
Une colle ! Pour moi, le meilleur cacao vient du nord-ouest de l’île de Madagascar. Il y a aussi Java, les Caraïbes. J’aide le cacao des îles.
Votre première rencontre avec le chocolat ?
J’ai choisi le chocolat parce qu’on peut le sculpter, le façonner… comme la terre. C‘est ce côté artistique qui m’a tout de suite attiré.
Votre première pièce ?
C’était un saint Michel de 1 m 10. Ce jour-là, j’ai vraiment choisi de devenir maître-chocolatier plutôt que pâtissier.
Les Français sont de gros consommateurs de chocolat ?
En Europe, les Belges sont les consommateurs numéro1 devant les Suisses. Les Français ne sont que six ou septièmes.
Et dans le monde?
Les Japonais en consomment beaucoup, notamment pour la Saint-Valentin, et les Chinois s’y mettent de plus en plus.
Alors le chocolat : bon ou mauvais pour la santé?
Le professeur Cabrol le répète sans cesse : manger un chocolat, pur beurre de cacao, ça développe le bon cholestérol qui protège les artères.
On peut y aller donc?
Attention au surimi de chocolat par contre, celui que l’on trouve dans les grandes surfaces. Celui-là n’est pas bon pour la santé.
Et qu’en est-il du mariage vin et chocolat?
On commence par une ganache, et derrière, on boit un pinot noir. Séparément. Si on met les deux en même temps dans la bouche, ça détruit tout.
Et pourtant vous osez le mariage?
Oui, mais dans un gâteau, que j’ai créé pour le salon justement. Je l’ai appelé le Nuits-Saint-Georges. Et je reviens avec cette année.
Ça donne quoi ?
Un gâteau sur la base d’un cacao du Costa Rica, dont la ganache est travaillée au vin des Hautes-Côtes de Nuits! Ça promet! Venez à Nuits, et vous comprendrez. En plus vous découvrirez un très beau salon.
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