Un week-end à Beaune entre amoureux, cela serait-il réservé aux touristes venus de loin? Que nenni, voici une proposition en 7 étapes qui a de quoi réveiller les sens tout en se régalant. Alors, on y va?
Un (gl)amour de Côte-d’Or
Rubrique réalisée pour Femmes en Bourgogne
Avec Côte-d’Or tourisme
1.
Au pays des greeters
Pour visiter Beaune, on peut opter pour une flânerie au gré des rues et des pages d’un livre, choisir la visite guidée d’un site ou se laisser prendre par la main par un passionné. Ce dernier s’appelle alors greeter. Bénévole engagé dans sa ville, il donne à la voir avec son regard amoureux, raconter l’histoire d’une ruelle et dénicher la boutique ad hoc. A Beaune, il en existe une dizaine, à choisir en fonction de leur spécialité et de ses propres envies. Dans les vignes, d’autres savent dévoiler avec la même ferveur les secrets de la Côte. Bienvenue au pays des greeters.
http://www.bourgogne-greeters.fr/fr/content/les-greeters-du-pays-beaunois
2.
Il moutarde d’y être
Après avoir exploré la ville ou les vignes, en Bourgogne, il y a la fameuse et piquante moutarde. Dijon en a fait la renommée mondiale, c’est pourtant à Beaune qu’elle en trouve sa dimension la plus patrimoniale. La Moutarderie Fallot propose ainsi un parcours qui mêle muséographie et sensations forcément fortes, avec une approche sensorielle du condiment et un espace dédié à la dégustation. Moutarde au piment d’Espelette ou au cassis pour les plus curieux, réalisations plus traditionnelles pour les autres: la moutarde de Bourgogne sort de son pot.
Moutarderie Fallot, 31, rue du Faubourg Bretonnière à Beaune.
3.
Des saveurs qui chantent
La mythique maison Loiseau a son fief à Beaune, entre pierres de Bourgogne et boiserie. Loiseau des Vignes, on y vient déjà pour l’excellence des plats de Mourad Haddouche, qui voyagent entre Bourgogne et Méditerranée. Capitale des vins de Bourgogne oblige, il y a surtout 70 références de vins au verre soigneusement conservées par la technologie. Le tout, avec la possibilité de profiter de la terrasse ombragée de la cour de l’hôtel particulier du XVIème siècle dans lequel cet « oiseau des vignes » chante si bien les louanges des saveurs.
Loiseau des vignes, 31, rue Maufoux à Beaune
4.
Plage avec vue sur la Côte
Beaune aime le vin, certes. Mais quand le thermomètre monte, le pays sait aussi offrir le coin de verdure et d’eau fraiche dont chacun peut rêver. Beaune Côté Plage, c’est un espace de baignade à filtration naturelle de 3000 m² avec 4 bassins, un mur d’escalade aquatique unique en France de 6 mètres de hauteur, un toboggan, une liane et des plongeoirs, qu’il faut aller chercher à quelques kilomètres de la ville, à Montagny-lès-Beaune. Pour petits et grands, une trempette-bronzette avec vue sur la Côte (viticole s’entend), ça ne s’invente pas, ça se déguste!
Beaune côté plage, RD1074 à Montagny-lès-Beaune
5.
Des airs romantiques
Jusqu’au 31 juillet, du vendredi au dimanche, le romantisme musical fait de Beaune sa cité promise. Le festival international d’opéra baroque et romantique, un standard de la programmation estivale française, s’installe dans des sites exceptionnels. Cour et Salle des pôvres des Hospices, basilique Notre-Dame: le patrimoine local enchante et renaît aux sons et au faste historiques de la Cour des ducs, instruments d’époque compris.
http://www.festivalbeaune.com/
6.
L’heure de la récupération
L’Hostellerie de Levernois n’en finit pas d’être récompensée et vantée par les internautes. Mais c’est sur place, à quelques kilomètres de Beaune, que l’indéfinissable charme de l’établissement opère. Tenus par de grands professionnels, il fait le lien entre grand confort et nature. De la fenêtre de sa chambre soignée et cosy, on admire les hectares du parc tandis qu’au dîner, face aux jardins, on savoure la cuisine inventive et hautement gastronomie de son chef étoilé. Que l’on peut aller chercher aussi dans les anciennes cuisines de la bâtisse historique construite en 1750, avec un bistrot de Levernois aussi goûteux que convivial.
Hostellerie de Levernois, rue du Golf à Levernois.
7.
A fond
L’ancien coureur auto Michel Pont est un insatiable collectionneur de tout ce qui monte à haut régime. Motos, voitures de course, avions de chasse et autres hélicoptères sont les pensionnaires de son château de Savigny-les-Beaune, construit en 1340, qui ne manque pas, lui non plus, de surprendre. Si Madame aime les sensations et que Monsieur n’a rien contre, ou vice-versa, foncez!
Château de Savigny, Musée de la moto, de l’aviation et de la voiture de cours, BP15 à Savigny-lès-Beaune.